Le blog de la ciboulette

Les parents que nous sommes ont commencé pour certains (pas tous ) à utiliser les jeux vidéos dès leur adolescence, voire leur enfance.Ces derniers, relativement archaïques apparaissaient alors dans certains foyers.

A l'époque, ils étaient relativement rares, et moins utilisés. Ils ne prenaient pas la place qu'ils ont aujourd'hui.

Personnellement, chez moi, il n'y avait pas de jeux vidéos, mais la télévision était en revanche relativement présente. (inversement maintenant, elle n'est que rarement allumée). La console de jeux est apparue récemment dans notre vie. Et même si elle est utilisée avec parcimonie, elle n'a pas manqué de soulever des questions.

Difficile d'occulter la question, et est-ce souhaitable d'ailleurs? Comme toute chose relativement nouvelle (nos parents n'ont pas connu cela, il est difficile de se faire une idée, de savoir où commence le danger, où s'arrête la diabolisation. Avec un peu de bon sens, on arrive néanmoins à trouver un équilibre.

Pour autant en tant que parents, nous devons rester acteurs et vigilants.

Quelques chiffres fournis par le site, à méditer :

Ce sont les enfants qui choisissent les jeux vidéo alors que bien souvent leurs parents ignorent le contenu de ces jeux

• 25% des enfants de moins de 12 ans veulent une console de jeux pour Noël.
• Dans 67% des cas, c'est l'enfant qui décide de l'achat d'un jeu vidéo.
• 54% des parents ne parlent pas avec leurs enfants des jeux vidéo qu'ils aiment
• 31% des parents ne connaissent rien des jeux vidéo auxquels jouent leurs enfants

L'importance croissante des jeux vidéo dans la vie des jeunes et de leur famille

• Aujourd'hui la console de jeu emboîte le pas à la Télé dans les foyers avec 55% des enfants de 9 à 17 ans qui possèdent une console de jeux.
• La moitié des garçons de 15-17 ans déclare jouer la nuit en cachette.
• Pour plus d'1 enfant sur 4 le temps passé à jouer aux jeux vidéo est un sujet de dispute important avec ses parents.
• Presque 1/3 des jeunes pensent que leur vie serait plus ennuyeuse sans les jeux vidéo

Sources:
étude Ipsos pour e-Enfance - Juin 2009 sur un échantillon de mineurs représentatifs de la population française

Un petit article pour vous signaler un site bien fait et informatif sur nos enfants et les jeux vidéos :

http://www.jeuxvideoinfoparents.fr/

Ici, des informations sur les précautions à prendre, les signes d'alertes d'une utilisation excessive et comment repérer l'excès :

"

1. Votre enfant joue-t-il presque tous les jours ?
2. Votre enfant joue-t-il longtemps sans s'arrêter (3 à 4h de suite) ?
3. Votre enfant joue-t-il pour «l'excitation» ?
4. Votre enfant est-il agité et irritable quand il ne peut pas jouer ?
5. Votre enfant a-t-il abandonné ses relations sociales ou ses activités sportives au profit des jeux vidéo ?
6. Votre enfant joue-t-il au lieu de faire ses devoirs ?
7. Votre enfant essaye-t-il d'arrêter de jouer sans y parvenir

Quatre réponses positives doivent attirer votre attention."

Et un outil intéressant, à savoir, une fiche par jeu détaillant différents aspects :

- L'essentiel du jeu (personnages, scénarios, prise en main)

- Les caractéristiques du jeu :

* temps de jeu

*nombre de joueurs

* possibilité de sauvegarde (élément intéressant à connaître qui permet de ne pas se faire berner par l'enfant qui vous dit qu'il ne peut pas arrêter là maintenant, alors que si....)

* Intérêt du jeu : loin de diaboliser, certains jeux représentent aussi un intérêt ludique, de réflexion....

- L'avis de l'association e-enfance sur le jeux aussi bien sur le négatif que le positif., avec l'aide de psychologue clinicien.

Également des informations sur le contrôle parental.

Bref, tout ce qu'il faut savoir pour que le jeux reste un plaisir et ne se transforme pas en addiction marginalisante et envahissante.

Et tout aussi informatif :

Ce dernier site (dont découle le premier) informe plus sur l'utilisation d'internet.

Il me semble important de relayer celà, car l'avenir de nos loustics, ça n'a pas de prix, et comme je partage les valeurs de la FCPE :

Monsieur le ministre,
Mesdames et Messieurs les sénateurs et députés,

Les rapports internationaux soulignent l’incapacité du système éducatif français à combler les inégalités sociales et scolaires mais, cette année encore, le budget 2011 supprime 16 000 postes dans l’Education nationale.
L’éducation doit redevenir ce qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être, l’objectif prioritaire de l’Etat.
Or, les moyens humains alloués démontrent que c’est désormais aux conditions d’apprentissage des élèves que s’attaque le gouvernement en augmentant le nombre d’élèves par classe. Et qu’il a complètement renoncé à attribuer des moyens supplémentaires aux écoles et établissements qui cumulent les difficultés, en ZEP ou ailleurs.

• Le service public d’éducation de proximité doit être accessible à toutes les familles, partout sur le territoire.
• Le nombre d’élèves dans les classes doit permettre une prise en charge personnalisée de chacun.
• Les collèges doivent disposer des moyens nécessaires pour scolariser les 40 000 nouveaux élèves de sixième de la rentrée prochaine !
• L’accès à l’Ecole maternelle doit être un droit pour tout enfant dont la famille le demande, dès l’âge de deux ans !
• L’Education nationale doit assurer la continuité du service public et remplacer les enseignants absents dès la première heure !
• Les RASED doivent être développés pour aider l’ensemble des élèves qui en ont besoin !
• La scolarisation des enfants handicapés doit être effective, avec des personnels d’accompagnement qualifiés et formés lorsque c’est nécessaire.
• La formation des enseignants à la pédagogie et à la psychologie de l’enfant et de l’adolescent doit être rétablie.

Nous voulons une Ecole publique, laïque et républicaine, une Ecole dans laquelle les élèves pourront vivre et apprendre, sans discrimination d’aucune sorte.
Nous voulons une Ecole portée par un projet éducatif ambitieux pour l’enfance et la jeunesse, accompagnant les élèves dans un processus de formation tout au long de la vie et s’appuyant sur une formation initiale solide.
Nous voulons une Ecole bienveillante envers ses élèves et leurs parents, respectueuse de ses personnels et exigeante sur les valeurs de la République.

Juste un petit lien de la braderie de moyenbof, qui vend des vêtements de bébé fille. Voilà:

http://picasaweb.google.com/Moyenbof/BrocanteVetementsDeBebe?feat=directlink#

Je viens de découvrir ce site  en cherchant tout autre chose sur internet. Comme son nom l'indique, il s'agit de trouver des idées de recettes adaptées aux enfants (mais aussi aux adultes). Des idées également pour les goûters d'anniversaire.

Que faire des restes?

Bon, par ailleurs, c'est aussi un site commercial qui vend des accessoires culinaires... Mais bon, j'évite soigneusement de me laisser tenter!

Tout les ans, un député se souvient avoir entendu au coin du zinc quelqu'un dire qu'il attendait l'ARS pour acheter un écran plasma... Quoi! On aurait volé les petits écoliers, mais ce n'est que pour les enfants...

Bon, j'arrête de déconner. Plus terre à terre, ai-je déjà vu un enfant se pointer à l'école sans son cartable? Non, faudrait que je me renseigne auprès d'enseignants sûrement aussi bien, si ce n'est mieux habilité pour parler de la question que gégé, au comptoir en train de bavarder à côté de monsieur Courtial.

Donc, au fait, c'est quoi une rentrée scolaire?

- Des fournitures, certes...

- Un cartable...

- des chaussures et une tenue de sport

- assurance scolaire et extrascolaire

- périscolaire

- abonnement de transports

- Cantine

- Activités sportives et culturelles

- Fournitures spécifiques pour enfant faisant une scolarité professionnelle (je suis bien placée pour me souvenir que dans les années 90, un compas de dessin industriel valait dans les 200 francs, sans compter tout le matos de traçage, blouse, bleu de travail....)

- dictionnaires, livre de poche...

Et je suis sûre que j'en oublie...

Et certains arriveraient encore avec ce qu'il reste de l'ARS à s'acheter un écran plasma? Alors, à ces derniers, je leur dis bravo, vous êtes trop fortiche, j'aimerais tellement savoir comment vous faites!

Et c'est pour quand les cigares ou la bibine au zinc en bon d'achat? (avec les débats de comptoir qui vont avec). (bon d'accord, là c'est facile et je me fais plaisir...).

Quelques chiffres un peu plus sérieux, quand même : 

"Une enquête menée en 2002 par la Caisse nationale d'allocations familiales auprès de dix mille allocataires a montré que "neuf allocataires sur dix utilisent l'ARS pour deux postes de dépenses principaux : l'achat de matériel scolaire, l'achat de vêtements pour la rentrée. Viennent ensuite le paiement des frais de cantine, de transport ou d'assurance scolaire, l'achat d'articles de loisirs ou de sport pour l'enfant. " (et même que c'est Nadine qui l'a rappelé, en plus) .

Autre chiffre : 173 euros en moyenne pour un sixième (selon FDF). Cette sommes est évaluée sur une liste :

"Cette liste type est composée de 46 références scolaires réparties comme suit :
- 16 fournitures papetières ou de classement (cahiers, classeurs, …)
- 26 fournitures non papetières (équipement de la trousse, cartable, calculatrice, …)
- 4 articles de sport (un jogging, une paire de chaussures de sport, un short, deux paires de
chaussettes)"

Cela signifie donc qu'il faut compter également les autres frais. (inscriptions activités, centre de loisirs, assurance, transport...)